Lorsque les gens pensent à New York, ils peuvent imaginer l’Empire State Building, les lumières de Time Square ou peut-être la Statue de la Liberté. Pour nous, chez Kenny’s Music, ce qui nous vient à l’esprit, c’est D’Angelico Guitars !
Guitare D’Angelico
D’angelico est une entreprise qui doit beaucoup à la magnifique ville où elle est installée. De ses racines en tant que petit magasin au cœur de la Petite Italie de Manhattan, à son design de tête distingué qui s’inspire de l’architecture de la ville, New York est tout à fait dans l’ADN de D’Angelico. Plongeons un peu plus profondément dans cette entreprise de 88 ans, dont vous ne savez peut-être pas grand-chose !
Où tout cela a-t-il commencé ?
L’histoire commence en 1905 à New York, lieu de naissance de John D’Angelico. Dès l’âge de neuf ans, John s’intéresse à la facture d’instruments et devient même l’apprenti de son grand-oncle Raphael Ciani, un remarquable luthier et fabricant de mandolines. Cet apprentissage s’avérera inestimable, car il utilisera plus tard les connaissances acquises par son oncle pour fabriquer ses propres guitares archtop.
Après la mort de Raphael Ciani, D’Angelico a repris la direction de l’entreprise, mais il s’est avéré qu’il n’aimait pas avoir à superviser quinze membres du personnel. Il partira plus tard et ouvrira son premier magasin en 1932, situé au 40 Kenmare Street dans la Petite Italie de Manhattan.
Après quelques années, D’Angelico s’était imposé comme le premier fabricant de guitares archtop de la ville, une réputation qui allait finalement attirer l’attention de sociétés plus importantes et plus établies. Cependant, John a refusé de vendre et a finalement décidé de conserver l’entreprise sous son propre nom. Bien qu’elles aient été entièrement fabriquées à la main en quantités très limitées, les premières guitares n’étaient pas plus chères que les guitares similaires « produites en série » fabriquées par des entreprises comme Epiphone et Gibson à l’époque. C’est pourquoi les guitares D’angelico étaient incroyablement recherchées, en particulier par la communauté des guitaristes de jazz.
Au début des années 1960, la santé de John D’Angelico a malheureusement commencé à se détériorer. Seul autre ouvrier de l’atelier, son apprenti Jimmy D’Aquisto a commencé à s’occuper lui-même de la fabrication des instruments. Au cours de l’hiver 64, D’Angelico meurt d’un arrêt cardiaque à 59 ans seulement. Après avoir hérité de l’atelier, D’Aquisto a finalement acheté la boutique à la famille D’Angelico, mais il a ensuite fabriqué des guitares sous son propre nom, et la marque D’angelico a été reléguée aux livres d’histoire pendant des décennies. Jusqu’à ce que…
Le retour
Tel un phénix renaissant de ses cendres, D’Angelico a fait en 2011 son glorieux retour. C’était la tempête parfaite ; l’entreprise venait d’être rachetée avec un nouveau système de gestion mis en place, et avec une nouvelle exposition d’art mettant en vedette John D’Angelico au Metropolitan Museum of Art de New York, le moment était venu pour une résurgence de la marque historique. Au cours des premiers mois de fonctionnement, la nouvelle équipe D’Angelico a travaillé sous le radar, créant et perfectionnant une ligne de rééditions authentiques qui offraient la qualité D’Angelico à un prix abordable. Les nouveaux modèles ont été accueillis avec enthousiasme par un public revitalisé.
Aujourd’hui, D’Angelico propose une gamme de guitares plus large que jamais, allant de la fabrication artisanale à la fabrication coréenne et indonésienne, plus abordable. Examinons quelques-uns des modèles les plus populaires.
D’Angelico Guitars
PREMIER SS
Sans doute le modèle le plus populaire du magasin, le Premier SS est connu pour son confort exceptionnel et sa remarquable polyvalence tonale. Elle est dotée d’une carrosserie semi-humide de 15 pouces de large, à simple passage, avec des humbuckers conçus par Seymour Duncan.
Cette guitare a un son chaud et plein qui permet d’obtenir des sons nets et précis, du jazz au rock soul, et tout ce qu’il y a entre les deux !
PREMIER DC
Tout comme son frère à coupe unique, le Premier DC possède un ensemble de caractéristiques très similaires, mais avec l’avantage supplémentaire de la double coupe pour un meilleur accès au fret.
EXCEL SS
Celui-ci est l’un de mes préférés – l’aspect, la sensation, le son… il a tout pour plaire ! L’Excel SS est dotée de la même carrosserie semi-creuse à simple passage de 15 pouces de large qui a fait la renommée de D’Angelico. De plus, elle est également équipée d’un ensemble parfaitement équilibré de Humbucker Seymour Duncan 59 pour vous aider à obtenir ce son vintage qui correspond à ses superbes styles vintage.
PREMIER EXL-1
Basé sur le design original (aujourd’hui légendaire) de John D’Angelico, l’EXL-1 est son pendant moderne. Fidèle à l’original dans presque tous ses détails, mais améliorée par une mini-humbucker Seymour Duncan fabriquée aux États-Unis afin de maximiser le son acoustique de son imposante carrosserie de 17 pouces de large et 3 pouces de profondeur.
Des détails inspirés de l’Art Déco encadrent l’EXL-1 avec un biseau de manche de style volute, des incrustations de nacre sur un chevalet d’ébène et des incrustations de blocs fendus sur une touche Pau Ferro.
Voilà donc une histoire (plutôt) condensée des guitares D’Angelico. Si vous cherchez une guitare à corps creux avec un style unique et un son qui lui est propre, je vous recommande vivement de vous rendre sur place pour essayer l’une de ces guitares !
